Nonobstant notre amour pour notre pays d’origine, malgré notre fierté d’avoir du sang tunisien qui coule dans nos veines et notre appartenance à ce pays si cher à nous tous, il n’est que désolant pour nous de nous rendre compte que notre pays nous relègue au rang de citoyens de deuxième catégorie, quand il s’agit d’être éligible pour exercer le devoir suprême d’un citoyen au service de son pays, qui est être élu à la présidence de la république.
Cette décision qui nous parait plus comme de la manipulation politique dans le but d’exclure d’une manière détournée, dans un calcul purement politique, certaines personnalités politiques d’accéder au pouvoir, mais qui n’est pas sans conséquence sur l’image et le respect pour la communauté tunisienne à l’étranger, nous pousse à nous interroger si:
Notre double nationalité fait-elle de nous des traitres potentiels?? alors que certains n’avaient pas besoin de la double nationalité pour trahir leur pays.
Notre double nationalité fait-elle de nous” les renfloues caisses” avec les devises quand ça ne va pas économiquement, et les laissés pour vue quand il s’agit de réclamer les mêmes droits que les autres??
Notre double nationalité fait-elle de nous la vache à lait attitrée pendant la période de la vache maigre, et les parias quand il s’agit d’accéder à la gouvernance??
Si pour certains parmi les primo partants ont décidé de garder l’uninationalité au prix de payer cher cette décision de continuer à voir leurs droits bafoués dans le pays d’accueil, de subir toutes les discriminations, leurs enfants de la deuxième et troisième génération, n’ont pas forcément le choix que d’opter pour la double nationalité pour garantir le minimum requis de leurs droits.
Notre double nationalité nous a permis pour certains, d’exercer pleinement notre citoyenneté dans le pays d’accueil où nos enfants ont vu le jour. Pour d’autres de mieux défendre l’image, les droits et la place de la communauté dans la société; et pour tous de travailler au service d’une communauté positive intégrée au pays d’accueil et qui n’est pas pour autant à l’index des évènements dans notre pays d’origine et lui apporter le soutien matériel et moral et voler pour son secours.
La communauté à l’étranger s’est fortement mobilisée depuis la révolution pour créer une passerelle entre les pays d’accueil et la tunisie. Les tunisiens qui ont annulé leurs vacances dans d’autres pays pour rentrer en Tunisie et aider à la relance de l’économie. des compétences de la communauté qui pourtant avaient des postes à pouvoir et des situations très confortables, ont préféré se mettre au service de la tunisie pour la servir et la faire profiter de leur savoir-faire dans des domaines divers…. et pour tous ceux-là on leur fait sentir qu’ils ne sont pas assez bon tunisiens que potentiellement leur double nationalité leur dispose à être des traitres….
Alors messieurs les politiques révisez votre position, il serait logique d’imposer à un candidat une fois élu de renoncer sous serment à sa double nationalité, mais pas le priver du droit de se sentir citoyen à part entière en vue des service rendus à son pays.
À bon entendant
le président de l’association des tunisiens de France ATDF
http://tunisiensdefrance.asso-web.com
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